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Petit rassemblement à Larringes
Cinq minimes filles étaient présentes ce dimanche matin pour une sortie nature dans les bois de Larringes. Etant donné la situation sanitaire actuellement, Pascal Crouvizier avait convoqué les athlètes qu’il jugeait apte à effectuer un effort de près d’heure. Ravies de ce petit rassemblement, les demoiselles se sont testées sur leurs conditions physiques du moment. Certaines ont un peu souffert, d’autres à l’inverse, se sont révélées surprenantes!
Félicitations à toutes pour leur excellent comportement tout au long de cette sortie. D’entrée de jeu, elles ont respecté la distanciation, un comportement que l’entraîneur souhaitait mettre en avant.
Une reprise appréciée
Après plus de deux mois de confinement, quel plaisir de retrouver des jeunes enthousiastes. Certes les conditions de rassemblement ont changé (pas d’embrassades, pas d’accolades) mais pour la dizaine de participants la joie de se réunir comme avant. Le stade fermé, l’entraîneur avait convoqué les cadets au collège du Gavot pour un premier contact après cette interruption sanitaire. Une sortie pédestre qui a fait un bien fou aux athlètes. Bien briefés avant le départ de cet entraînement, les jeunes ont dans l’ensemble respecté les consignes demandées. Si pour certains cette mise en jambe fut un peu douloureuse, d’autres, qui ont gardé la forme en courant vers leur domicile ou faisant du home-traîner, se sont sentis plus à l’aise.
Telle une drogue, ce manque d’activité physique s’est intensifié au fil de ces deux longs mois. Hier, c’était un soulagement commun. Les jeunes auraient bien voulu se prendre dans les bras mais impossible! Patience, ce jour-là arrivera et chacun finira par oublier ce désagrément, mais étant donné les conditions sanitaires demandées, il n’est pas possible de les mettre en oeuvre actuellement, alors le Président trouve des solutions de repli (Larringes / Marin / Bois de Ville / Amphion ) et, peut-être qu’en septembre nous retrouverons le stade ? Telle est la question !
Tour des comités – Le point en Haute-Savoie
Ils ont été privés de ce qui fait le cœur de leur mission : l’organisation de compétitions. Comment les 11 comités qui composent la Ligue Auvergne Rhône-Alpes ont ils vécu cette période ? Comment se projettent ils vers la suite ? Au tour de Patrick Penichon, président du comité de Haute-Savoie, de partager son expérience, ses doutes et ses projets…
>> Quelle est la situation du comité actuellement ?
Normalement c’est une période où on est sur la brèche. Là on est contraints et forcés de ne rien faire. Mais bon, il y a des impératifs sanitaires prioritaires. Notre unique salarié Benjamin est passé en télétravail. Il suit sa formation DEJEPS à distance et prépare l’avenir. On n’a jamais été autant en avance sur nos projets (rires). Nos actions en milieu scolaire sont en suspens. Nous avions rencontré des difficultés pour trouver des stades pour nos compétitions estivales, que nous avons dû annuler ! Ce n’est que partie remise et encore merci aux clubs supports d’Annecy et Thonon. Par ailleurs, il ne faut pas oublier de préciser le rôle important et constant de la Ligue, par ses communiqués et initiatives, tout comme la FFA, qui ont apporté des réponses ponctuelles depuis le début de cette crise sanitaire.
>> Conséquence directe de la pandémie, la plupart des courses hors stade prévues ce printemps/cet été ont été annulées….
Du printemps à l’automne, il y a une soixantaine d’organisations en Haute Savoie, nous sommes un département très axé outdoor. À 75%, tous les organisateurs ont donné rendez-vous en 2021. Ils ont pris leurs responsabilités, ont fait preuve de raison et je les en remercie. Ce sera un manque, un casse-tête pour les clubs en termes financiers mais aussi en matière de convivialité. Gageons que cela n’entachera pas l’ardeur des participants, ni les bons rapports avec les collectivités et leur compréhension.
« Les dirigeants sont avant tout des citoyens »
>> Et vos clubs, comment se portent-ils ?
Ils sont impactés directement, leur vie quotidienne a été complètement chamboulée. Ils ont mis en place beaucoup d’actions pendant le confinement, je trouve ça très bien ! C’est compliqué, mais les dirigeants sont avant tout des citoyens, des parents, des grands-parents, ils comprennent et relativisent. La plupart des clubs sont déjà projetés sur la saison 2020/2021. Ils attendent le feu vert pour redémarrer, ils en ont envie. C’est vraiment la priorité, la reprise des entraînements. Pour retrouver un bon moral, de l’enthousiasme. Puis on préparera la rentrée de septembre. Dans quelles conditions ? Ça dépendra de l’environnement. Ce ne sera pas simple, certains vont être face à de vrais casse-têtes. On sera là pour les accompagner. Le problème sanitaire ne s’arrête pas le 11 mai, il va falloir qu’on vive avec.
« Dans l’athlé, on est habitué à faire de grandes choses avec peu de moyens »
>> Financièrement, faut- il redouter des conséquences pour les clubs ?
Deux clubs nous ont fait remonter des inquiétudes sur le plan financier. Il y a Annecy, qui compte beaucoup sur l’organisation de ses courses hors stade, repoussées en septembre. Et Saint-Julien-en-Genevois, qui se pose des questions car certains de ses athlètes étaient sélectionnés ou qualifiés pour les compétitions internationales de l’année et se retrouvent en difficultés financières. Cinq clubs du département ont des salariés, mais grâce aux mesures d’aides annoncées sur le plan national, ils ont pu affronter cet épisode. Beaucoup auront des répercutions, mais annexes. Financièrement ce passage laissera des traces, toutefois moins que dans d’autres sports. Heureusement, notre sport n’est pas tombé dans les travers de certaines disciplines. Dans l’athlé, on est habitué à faire de grandes choses avec peu de moyens… C’est peut-être ce qui nous permettra de sortir plus vite la tête de l’eau. Nous sommes par ailleurs dans l’attente d’un retour favorable et conséquent financièrement concernant l’ANS (Agence Nationale du Sport, ndlr) pour soutenir nos projets dans le cadre du PSF 2020 (projet sportif fédéral), tant pour notre structure départementale que pour les clubs, car les lendemains vont être complexes à gérer.
>> Autre problématique à prendre en compte, la protection des juges…
Oui, ils sont inquiets. Certains m’ont dit qu’ils ne reprendront pas ou alors pas avant un moment. Cela se comprend, s’ils sont âgés ils ne veulent pas se mettre en danger/mettre les jeunes autour d’eux en danger. Il y a beaucoup de questionnement de leur part. C’est une problématique qui va se poser pour l’organisation des prochaines compétitions, ça va générer sans doute une nouvelle formulation de nos organisations.
Le sport à l’école comme levier pour retrouver de la vitalité ?
>> De votre côté, que pouvez-vous concrètement espérer organiser dans les prochaines semaines ?
Dans un premier temps, afin de préparer l’avenir, nous avons acheté des masques jetables et de la solution hydroalcoolique en quantité, pour nous prémunir. On va faire des propositions de regroupements pour les benjamins/minimes, par secteurs géographiques pour éviter les déplacements, en rassemblant à chaque fois seulement deux ou trois clubs. Mais pour ça, il faudra qu’on ait un accès aux stades, ce n’est pas gagné pour l’instant. Les collectivités ont été claires, la réouverture des équipements sportifs ce n’est pas leur priorité. Dès que ce sera possible, nous avons prévu trois modules pour les dirigeants, par petits groupes. Il s’agira de moments d’échange, de prise de confiance pour aller de l’avant, sans précipitation. Restons très vigilants !
>> Quels leviers pourrait-on utiliser pour aller de l’avant, justement ?
Je suis un fervent partisan du sport à l’école. Nous sommes actuellement sous convention avec deux collèges du département, on travaille aussi avec l’USEP. Ce sera reconduit, les contacts ont été maintenus. Cet épisode pourrait faire prendre conscience que le sport à l’école, c’est important ! On peut imaginer impliquer davantage les clubs, ce serait une manière de retrouver de la vitalité. Rien de bien nouveau d’ailleurs puisque la FFA a signé des conventions avec le milieu scolaire. Dans cet optique notre référent a proposé une activité aux deux structures départementales (Unss et Ugsel) sous forme d’un « challenge vitesse », qui permettra aux jeunes dans certains établissements de se confronter à la performance. Nos partenaires sont volontaires, c’est un défi, nous avons du pain sur la planche et nous en verrons les effets début septembre.
Jessica Bissay (crédit photos : Comité de Haute Savoie)
Déconfinement
Au 3e jour d’après, comment se passe le déconfinement ? A Paris, les berges du canal Saint-Martin étaient bondées, non respect des règles de distanciation, de groupe… La visse va donc être resserrée, l’alcool sera interdit sur les berges, les marches du Sacré-Coeur le seront également…
Dans le Chablais, nous pouvons donc, courir, pédaler, faire de la montagne, donc retrouver un peu de notre liberté, en respectant les gestes barrières, 10 mètres entre chaque coureur et cycliste, 5 mètres entre chaque marcheur, par groupe de 10 au maximum, cela sans autorisation
Reprise de l’entraînement donc, mais pas au stade, celui-ci est toujours fermé.
Pour les compétitions sur piste ou de running pour l’instant rien de prévu, les regroupements sont bloqués jusqu’à la mi-juillet.
Il est donc bon de prendre connaissance des guides pratiques post-confinement liés à la reprise de l’activité physique
Bonne reprise à tous
Soyez prudent et prenez soin de vous
A nos clubs et licenciés : Soignez votre reprise
Message de Monsieur André Giraud, président de la Fédération Française d’Athlétisme
Brutalement, le 17 mars, nos vies ont changé et l’activité de nos clubs s’est arrêtée. Rapidement nous avons compris que ce ne serait pas une simple parenthèse et que nous vivions une situation inédite, historique et mondiale.
A tous les échelons nous avons dû d’abord nous organiser : informer nos adhérents et nos bénévoles, suspendre nos activités pour certains, organiser de nouvelles formes de travail pour d’autres. Puis très vite nous avons compris que l’athlétisme que nous connaissions et que nous aimions, allait changer et devrait changer. L’annulation de tous les événements, petits et grands, qui faisaient vivre un grand nombre de nos clubs, a affaibli notre modèle économique et sportif. L’athlétisme nous a tous tellement manqué et nous nous sommes aperçus à quel point il était vital de nous retrouver autour des stades, sur les routes, dans les montagnes et les forêts…et de partager lors des déplacements, stages et compétitions dans les clubs.
Ce 11 mai, l’État engage une première phase du déconfinement et l’athlétisme va devoir réapprendre à vivre avec de nouvelles règles, des contraintes, bien sûr, mais avec la volonté farouche de faire grandir à nouveau notre passion. Cette passion va bien au-delà de l’activité physique et tient davantage de l’humain et du partage. Durant le confinement, les pratiques les plus visibles ont été la course à pied, la marche… Ce besoin de se dépenser, de garder un peu de liberté autour de chez soi, nous a démontré que notre sport restait sans doute celui qui est le plus simple à pratiquer, le dernier refuge des sportifs contraints par la crise sanitaire. Quand réussirons-nous, avec ce potentiel incroyable, à transformer notre offre afin qu’elle réponde davantage aux besoins de nos concitoyens ? C’est notre 1er challenge !
Le 11 mai, c’est le point de départ d’un fonctionnement nouveau : rien ne pourra plus être comme avant et ne devra plus être comme avant. Nous n’allons pas reprendre là où nous nous étions arrêtés. Pendant plusieurs mois encore, nous allons d’abord devoir nous adapter à des règles très strictes et contraignantes. De plus, ces 2 longs mois ont permis à beaucoup d’entre nous d’avoir un temps de réflexion et de prise de recul. Certains se demandent s’il n’est pas temps de repenser nos activités et notre mode de fonctionnement qui appartiennent désormais à « l’ancien monde ». J’ai été un acteur de ce monde mais je fais partie de ceux qui pensent qu’il faut changer. C’est aussi mon rôle en tant que Président de fédération olympique de m’interroger et de vous proposer un athlétisme de « l’après Covid-19 ». C’est une question de survie pour notre sport, même à très court terme !
Des fonctionnements nouveaux vont devoir se mettre en place progressivement si nous voulons continuer à assurer notre mission de service public. Nous serons là, avec toutes les équipes de la Fédération, pour vous accompagner dans cette transition. Nous ne pourrons plus nous contenter de demi-mesures, de légères modifications ici et là. Notre organisation est riche de passionnés et d’experts mais nous croulons sous la lourdeur administrative et nous ne sommes pas suffisamment souples comme l’exige désormais notre société.
Nous n’allons pas renier nos valeurs fondées d’abord sur l’humain. Nous n’allons pas engager ces travaux sans concertation et nous allons devoir agir vite avec des fondamentaux qui guideront le vaste chantier qui s’ouvre aujourd’hui.
Les clubs d’athlétisme vont pouvoir rouvrir leurs portes avec une envie spontanée de recommencer comme avant. C’est très compréhensible et c’est nécessaire pour tout le monde. Le bouleversement du calendrier sportif va tous nous perturber, c’est justement l’occasion de changer nos routines.
C’est la mort dans l’âme que nous avons pris la décision d’annulation des Championnats d’Europe alors que tant de personnes se sont investies, mais l’enjeu sanitaire était trop important et l’idée que la Fédération, ses membres, ses licenciés en subissent les conséquences, nous était insupportable.
Il est temps de revenir à notre raison d’être, à l’accompagnement de nos structures et de transmission de nos valeurs qui nous font tous grandir et donnent du sens à notre quotidien.
Nous souhaitons que la Fédération donne un nouveau souffle au monde du sport. Nous en avons les capacités, l’expérience, la formation, les hommes et les femmes et sans aucun doute les valeurs pour construire le club et les modes de pratique d’après crise. Nous allons vous aider à prendre part à cette transformation : en rassurant d’abord les licenciés sur le fait que nous allons tout mettre en œuvre pour la sécurité sanitaire de notre famille toute entière, grâce notamment à des supports d’informations explicites, mais aussi en vous proposant de travailler ensemble à de nouveaux dispositifs.
Nous travaillons sur un Plan de relance en plusieurs étapes, adapté à la situation, en collaboration avec les Ligues et la Commission médicale prévoyant une saison estivale reportée en septembre-octobre, des recommandations pour la reprise des modules de formation, et chaque fois que cela sera possible, la continuité de l’animation des clubs pendant l’été. C’est dans ce cadre que nous aurons besoin de vous interroger régulièrement à travers des questionnaires simples et rapides, afin de collecter vos idées pour répondre au mieux aux attentes.
Nous sommes convaincus de votre engagement et de votre envie… et nous comprenons les freins qui peuvent être les vôtres. Nous allons tout mettre en œuvre pour instaurer un dialogue constructif avec l’État et ses organes déconcentrés, avec les élus locaux, et trouver les solutions adaptées à chaque situation. Cette période sera riche d’expériences et d’initiatives pour l’ensemble de la famille de l’athlétisme.
Enfin, je terminerai ce message avec une pensée pour le grand nombre de dirigeantes et de dirigeants passionnés et leurs familles, que le Covid-19 a emporté. Unissons-nous en mémoire de toutes les victimes de cette pandémie qui ont participé à la construction de notre athlétisme.
Soyons au rendez-vous et continuons à nous protéger !
André GIRAUD
Président de la FFA
Confinement
Normalement dernière journée de confinement, en espérant qu’au 2 juin nous ne fassions pas machine arrière, pour boucler la rubrique, la famille Boissenin donne de ses nouvelles…
« Ici tout c’est bien passé et Ambre a bien continué son entraînement : VTT, renforcement musculaire, séances de côtes au château de Larringes et dans les bois (8 montées de 20m de dénivelé chacune) ».
Vous avez dit maniaque?
Tout comme la météo de ce jour, le 30 avril dernier, il pleuvait des cordes. Aller se promener dans les vignes, pas très folichon comme idée. Il me reste deux solutions lecture ou regarder la télévision avec ses éternelles rediffusions. Le choix est cornélien! Regardant par la fenêtre, j’aperçois notre cher Président qui passe le Karcher et je me dis: « Il ne va pas bien! » La situation est tellement burlesque que je ne peux m’empêcher d’immortaliser cet instant. Je saisis mon portable (à son insu évidemment) et, appuie sur l’icône photo. Se rendant compte que je l’ai pris sur le vif, il se défend en prétextant « mais non, c’est pour enlever ce foutu pollen » Ben voyons, il a bon dos le pollen. Tellement maniaque , il n’y a qu’à observer sa pelouse, Pascal après plus de deux mois de confinement, a réellement craqué!
Allez, un peu de dérision en cette période compliquée , cela fait du bien.
Prenez soin de vous et de vos proches et, au plaisir de se revoir.
Solidarité confinée
En cette période de confinement, pas facile de pratiquer une activité physique en groupe. Cependant, quatorze membres d’Evian Off Course se sont retrouvés virtuellement pour un défi sportif. Courir trois kilomètres aux alentours de leur domicile. Plus de 20000 coureurs de France et de Navarre, des plus chevronnés aux néophytes, ont répondu favorablement à cet appel. Les concurrents ont donc versé la somme de 5 € en faveur de la Fondation des Hôpitaux de France pour aider la recherche médicale sur le Covid 19.
Ce challenge s’est déroulé durant ce week-end du 1er mai. Voici les temps réalisés par nos athlètes sur la distance demandée:
Pascal Hardivillé 12’32 / Nathalie Hardivillé 15’26 / Paul Hardivillé 9’30 / Pedro Pinto 11’37 / Aline Pinto 13’12 / Isabelle Ohl 13’37 / Pauline Ohl 11’26 / Cathy Cherrak 15’57 / Marie-Laure Mougey 14’14 / Eric Mougey 10’47 / Emmanuel Colin 12’34 / Bertrand Ménétrier 11’24 / Victor Ménétrier 10’26 et Carole Boissenin 14’06.
Si l’information avait été diffusée plus largement, nulle doute que les participants auraient été plus nombreux en respectant, naturellement, le chacun chez soi mais ensemble pour la bonne cause!
Je l’avoue, quel plaisir de retrouver mon clavier et d’écrire un petit article ! Depuis le confinement, cet exercice commençait à me manquer. Mais attention, pas de relâchement, il faut rester prudent et prendre soin de soi et des autres surtout.