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Jeux Olympiques de la Jeunesse à Buenos Aires: Naïs Racasan contrainte à l’abandon

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  • Parfois, il est des décisions qu font mal au coeur mais quand le corps dit non, il faut savoir abdiquer. Lors de sa série éliminatoire gagnée par l’australienne, Naïs Racasan montrait des petits signes
    que l’on ne lui connaissait pas. Un départ moins fringant, pas d’accélération à l’entame du dernier 400 m. Que se passait-il?

Vivants sa course en direct (800 m) via Internet, nous nous posions la question. Quelques minutes après la diffusion, aucune nouvelle d’Argentine. Tout ce que l’on savait, c’est que la jeune cadette terminait 4e de sa série avec le 10e temps des qualifiées. Insuffisant pour faire partie de la finale A.

Vendredi matin, on apprenait la mauvaise nouvelle. Ne pouvant plus marcher, Naïs est emmenée à la clinique subissant plusieurs examens (échographie – radio avec une suspicion de fracture de fatigue qui devait être confirmée par une IRM.)

Vendredi soir,le diagnostic est tombé: Grosse inflammation à la malléole et péroné avec oedème péri osseux.

Résultat: elle a des béquilles pour la soulager car elle ne peut toujours pas poser le pied au sol.

Il lui ont mis une botte refroidissante qu’elle doit mettre plusieurs fois par jour et des anti-inflammatoires.

Le médecin lui conseille alors de ne pas courir mais Naïs ne veut pas abandonner et veut essayer de courir dimanche lors de sa finale. I y aurait bien une possibilité: faire une infiltration.

Depuis la maison, Pascal sort de ses gongs et dit qu’elle n’a pas le choix.Il faut qu’elle s’arrête immédiatement, ne pas tenter le diable.

Suffisamment intelligente, la jeune fille doit penser en premier lieu à sa santé. 

Enfin, deux heures après ces échanges à distance, nous recevons un message de ses parents: Naïs est désengagée! Une décision qui, certes, attriste la jeune française mais dans quelques mois, elle remerciera l’entourage du choix fait à son encontre.

Pour ses premiers Jeux Olympiques de la jeunesse, la cadette d’Off Course est frustrée, c’est certain, mais il faut parfois savoir ménager sa monture.

Jeux Olympiques de la Jeunesse: Naïs rentre en piste

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Plus de 200 pays, 98 athlètes français dont 18 sélectionnés en athlétisme, voilà en quelques mots un résumé de ces Jeux Olympiques de la Jeunesse.

Après une fantastique cérémonie d’ouverture samedi 6 octobre, place à la compétition pour les 32 fédérations présentes en Argentine. Quinze jours intenses qui vont faire vibrer spectateurs et athlètes. 

Voilà une semaine déjà que Naïs Racasan s’est envolé pour l’Argentine où elle participera cet après-midi aux 800 mètres sur piste. Après quelques jours d’acclimatation (décalage horaire, vol, découverte de la piste) la cadette rentrera ce soir dans l’arène ou elle tentera de décrocher une qualification pour la finale.  Elle aura un petit avantage sur ses adversaires. En effet, engagée dans la troisième série, la lugrinoise connaîtra ainsi les temps d’engagement au moment de prendre le départ de cet événement international. A 16 h 36 (heure locale- 21 h 36 en France) départ de sa série avec, on l’espère pour elle, une place en finale. Quelque soit sa finale, Naïs la disputera dimanche. Souhaitons-lui qu’elle prenne part à celle qui s’élancera à 16 h 30 Finale A (21 h 30 heure française). 

Les confidences de Chloé Bened

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Au lendemain de sa première participation au championnat du monde cadettes de course en montagne en Italie, plus exactement à Lanzada, province de Lombardie, Chloé Bened, se confie sur cette expérience enrichissante et pleine d’enseignement.

Voici son récit:

« Après un petit coup de pression (on a failli louper le train avec Louis Parent (ASPTT Annecy) et Margot Guillaumot (FAC)) le reste du voyage m’a semblé relativement rapide. Accès à l’aéroport, retrouvailles avec les protagonistes de cette belle aventure tricolore. Dès notre rencontre collégiale, une cohésion d’équipe s’est installée. Ayant déjà eu un premier contact avec mes coéquipières à Arrens-Marsous, le feeling est passé immédiatement. Un peu de discussions entrecoupées de siestes, et nous voilà arrivés sur le sol italien.

Pour rejoindre notre hôtel, il nous reste quatre heures à couvrir via le bus. Arrivés à destination, nous prenons possession de nos chambres et recevons nos magnifiques tenues. Un sentiment de fierté m’envahie.

Vendredi place au repérage du parcours sous une forte chaleur. Il faudra penser à s’hydrater! A la veille de cette importante échéance, un briefing pour nous donner encore plus la pression et au dodo.

Samedi matin, place à la compétition internationale. Quinze nations au départ (USA- Turquie – Roumanie – Italie – Ecosse – Slovénie – Bulgarie – Irelande – Angleterre – République Tchèque – Hongrie – Pays de Galle – Pologne – Irelande du Nord – et France) A 11 h,  46 cadettes s’élancent sur une boucle de 2150 mètres à effectuer deux fois. C’est un parcours très technique, bien différent de ceux que nous connaissons. Départ au coeur du village de Lanzada, passant aux travers de ruelles étroites avec une particularité, une succession de marches  jusqu’à sa sortie. Pas le temps de souffler, la forêt est devant nous avec une interminable montée. Au sommet, nous replongeons en direction du village avec une descente bien sympathique certes, aux antipodes de celles que nous fréquentons dans la région avec des marches, des marches.

Un parcours très dur mais tellement beau! A mi parcours, j’attrape un terrible coup de chaud ou peut-être une hypoglycémie, me contraignant à ralentir. A ce moment là, je me trouvais à la hauteur de la 20e place. Dégoûtée, je dois me résoudre à voir les filles me dépasser. Je puise dans mes dernières ressources pour finir honorablement passant la ligne en 31e position en 28’03, me laissant un sentiment de forte déception. Par équipe, mes copines et moi-même prenons le 6e rang, un classement qui n’était pas atteint depuis trois ans.

Petit bilan de cette expérience internationale: C’était magique! Il y avait une ambiance incroyable et partager ce week-end avec l’équipe de France, a été pour moi un moment magnifique. Il régnait une ambiance de dingue agrémenté par la médaille de bronze de Esteban Olivero de Fréjus et celle en argent de l’équipe cadets masculins avec Louis, Vincent Trouiller (Athlé 66) et Armand Gouriou (AS Begard).

La remise des médailles fut un instant inoubliable. On en prenait plein les yeux. Pour clôturer cette folle journée, place à la fête autour d’un repas digne du pays organisateur (pizzas etc)

Si cette expérience se renouvelle l’an prochain, je changerai ma stratégie de course et ma préparation car jamais j’aurais pensé faire ce type d’effort en prenant mon adhésion en septembre dernier. Ne sachant pas ce qui m’attendait, j’ai pris cette course dans un esprit plutôt décontractée. Mais si en 2019 j’ai la chance de réitérer une sélection, je prendrai des dispositions bien différentes.

En conclusion, la montagne, que ce soit en compétition ou à l’entraînement, est un univers que j’apprécie pour son paysage et le plaisir que je ressens quand je la gravis. Courant pour le plaisir et pour entretenir ma condition physique à la base, je remercie Pascal Crouvizier, mon entraîneur,qui a réussi à me faire aimer la course à pied (version montagne) en compétition et je vais tout faire pour revivre cette même épopée l’an prochain. »

Merci à Chloé d’avoir répondu à mes sollicitations et lui adressons nos félicitations pour sa sélection nationale.

 

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