Un grand coup de chapeau à l’équipe de cross court masculins, qui part cette superbe victoire par avec un petit point d’avance sur la grande structure de l’Entente Athlétique de Grenoble, permet au club d’inscrire une nouvelle et belle ligne sur une carte de visite qui s’étoffe au fil des années. Bravo donc à Antoine Aflalo, Johan Chibko, Paul Hardivillé, Victor Germain et Jérôme Roudier. Messieurs chapeau bas !
Archives par mois : janvier 2022
La moisson continue à Saint-Ferréol : Or, Argent, Bronze dans la besace
Une météo clémente pour le championnats des Alpes de cross-country qui se déroulaient à Saint-Férréol, proche de Faverges. Les couleurs du club ont une nouvelle fois été à l’honneur, aussi bien, voir mieux que lors des bi-départementaux d’Aix-les-Bains. Le club revient de Saint-Ferréol avec dans sa besace deux médailles d’argent pour Nathan Leite et Antoine Aflalo, deux de bronze pour Manon Laporte et Margot Guepratte et de nombreuses places d’honneur en individuels. Du côté des équipes, de l’or pour les minimes garçons et l’équipe de cross court hommes, de l’argent pour les cadettes.
Les principaux résultats : Gabriel Réalis tire son épingle du jeu chez les masters en prenant la 31e place des 87 concurrents classés. l’équipe se classe 8e. Du côté des benjamines, 15e place pour Théana Leite…., 7e place par équipes. Minimes filles : Hannaé Tagand-Baud termine au pied du podium à 10 petites secondes de la 3e place, Heidi Dutruel prend la 9e place. Chez les minimes garçons, joli tir de groupé, 4 athlètes dans les 25 premiers, 2e place pour Nathan Leite, 16e place pour Timéo Van Cauwenberghe, 17e place pour Hugo Mas et 23e place pour Maxence Laporte. Du côté des cadettes, 9 filles du club franchissent la ligne d’arrivée, 6 dans les 20 premières, Manon Laporte 3e, Alice Vaudaux 12e, Camille Martins 13e, Aricia Glauser 16e, Zoélou Nonne 19e et Cassandra Réalis 20e. Cadets garçons : 6e place pour Jules Chauvin. Juniors filles, Pauline Ohl termine 4e et Inès Laury 17e. Juniors garçons : 21e place pour Théo Leite. Florence Bairros 4e sur le cross long élites femmes. Cross court féminin : Margot Guepratte 13e du classement scratch, 3e espoir. Cross court hommes : 7e Antoine Aflalo 2e espoir, 10e Johan Chibko, 13e Paul Hardivillé, 21e Victor Germain.
Un grand bravo à tous les athlètes. Un compte-rendu complet avec des photos prochainement.
Prochain rendez vous pour les qualifiés les championnats Auvergne Rhône-Alpes de cross-country à Riom le dimanche 20 février.
EOC dans la presse
Championnats des Alpes de cross-country : Saint-Ferréol nous voilà !
Après l’hippodrome de Marlioz à Aix-les-Bains, place aux championnats des Alpes, mais cette fois en Haute-Savoie, à Saint-Ferréol. En 2020 se déroulaient sur le même site les championnats bi-départementaux de cross-country, les athlètes d’Evian off Course réalisant d’ailleurs d’excellentes prestations. A la vue des résultats de la première sortie en terrain de labours, on peut dire que cela s’annonce pas si mal, il faudra néanmoins faire face aux absents de dernière minute qui seront malheureusement cas contact ou positif à la Covid.
Malgré l’arrivée du département de l’Isère et principalement de l’Entente Athlétique de Grenoble, les athlètes auront une belle carte à jouer. Par équipes, les benjamines, les minimes garçons, les cadettes avec la rentrée de Manon Laporte. Du côté des individuels, Hannaé Tagand-Baud en minimes filles, Margot Guepratte sur le cross court féminin, Nathan Leite chez les minimes, Florence Bairros sur le cross long élites femmes, et je dois sûrement en oublier… devraient tirer leur épingle du jeu et pourquoi pas quelques bonnes surprises.
Cette compétition est soumise à l’application des règles sanitaires du moment. Pass sanitaire valable. Contrôle à l’entrée. Port du masque obligatoire pour tous, sauf pour les athlètes qui concourent. Il n’y aura pas de buvette le jour de la compétition ni d’espace de restauration pour les athlètes, entraîneurs, accompagnateurs et le public. Un espace restauration sera uniquement ouvert pour les jurys qui pourront prendre le café ainsi que leurs repas (plateaux individuels) dans l’espace jury, en respectant la distanciation. Tous les athlètes et accompagnateurs se verront remettre un bracelet lors du contrôle des pass, ces bracelets seront, obligatoire pour prendre le départ de chaque course.
Rendez-vous fixé au stade et départ à 7h40 pour Saint-Ferréol. Bonne chance à tous.
EOC dans la presse
EOC dans la presse
EOC dans la presse
Evian Off Course: le Grand Oral
Vendredi 21 janvier à 19 heures 30, s’est déroulé la 23e Assemblée Générale d’Evian Off Course en présence de mesdames Florence Duvand (Conseillère Régionale et adjointe au Maire) et de Lise Nicoud (Adjoint sports et vie associative) dans la superbe salle de conférence du Palais Lumière. N’ayant reçu aucune interdiction, cette assemblée a eu lieu en présentiel, tout en respectant les consignes sanitaires reçues: port du masque, gel à l’entrée, un siège sur deux (sauf pour les familles) et listing des participants. 115 adhérents ont répondu présents à cette soirée du grand oral.
Le Président a salué l’assistance, remerciant la Mairie pour son aide financière (subventions), la Région pour l’acquisition d’un mini-bus, les sponsors qui donnent au club un fort soutien et un merci aux membres de l’association qui oeuvrent pour le club. Il remercie les différents responsables de groupe qui l’aident à gérer la structure, rappelant que Evian Off Course est 100% bénévoles et 100% constitué de passionnés. Le club a reçu également 4 LABELS: Haut Niveau – Jeunes – Piste et Hors Stade.
Madame Duvand tout comme Lise Nicoud félicitent l’association pour ses excellents résultats sportifs obtenus lors de cette saison 2020 / 2021.
Puis le trésorier, Sébastien Ohl, a donné lecture d’un bilan comptable légèrement positif.Le bilan sportif a été extraordinaire avec l’obtention de titres sur la piste, en montagne, des médailles d’argent et des records personnels en championnat! Une année exceptionnel malgré la crise!!
Les responsables de groupe ont tous mis en avant le sérieux des athlètes, leur assiduité, remerciant, chez les jeunes notamment, l’implication des parents lors des compétitions sur piste ou sur route. Comme dirait une licenciée et par ailleurs, coach, « il fait bon vivre à Evian Off Course ».
Puis place à la remise des Prix aux adhérents, répartie de la manière suivante. Pour cause de pandémie, les athlètes qui ont suivi les entraînements se sont vus récompensés, puis les athlètes qui ont figuré sur les podiums au « France » y compris ceux ayant terminé parmi les 10 premiers des classements. Un sac à dos offert aux personnes présentes y compris ceux du Camp de Lausanne. Les récipiendaires au « France » se sont vus remettre un bon d’achat en plus du sac.
Continuer à persévérer finira par apporter les compétences nécessaires à chacun, du plus aguerris aux néophytes.
Réussite sportive jumelée à la réussite scolaire sont parfois étroitement liées.
Option la salle pour Bruno Demoura
Il l’avait annoncé en début de saison. Pas de cross pour lui, mais plutôt les compétitions en salle. Choix validé par le coach. C’est à la salle Stéphane Diagana, que Bruno Demoura a débuté avec un premier meeting Indoor. Engagé sur le 60 m plat, il termine 7e de sa série en 8″10 et 1er master. Ce même jour, au concours de la longueur, il fait un saut à 5 m 18, prenant le second rang chez les masters.
Ce samedi, venu en voisin, Bruno participait au meeting de Thonon où hauteur, longueur et poids étaient au programme. Seul master en lice, toutes épreuves confondues, Bruno a réalisé un saut à 5 m 55 au dernier essai, battant son record personnel de treize centimètres! Félicitations master chef!!
Championnats départementaux de cross-country de l’Hérault : victoire de Margot Guepratte
Margot Guepratte qui fait ses études à Montpellier a pris part aux championnats départementaux de cross-country de l’Hérault qui se déroulaient à Montpellier – Château-d’O. La sociétaire d’Evian off Course, espoir 1re année remporte avec un peu plus d’une quinzaine de secondes d’avance le cross court féminin.
De bonne augure avant les championnats des Alpes qui auront lieu dimanche 30 janvier à Saint-Ferréol
EOC dans la presse
Pierre Lévisse : une passion autodidacte
Pierre Lévisse l’avoue sans peine : à 69 ans, il garde toujours une certaine nostalgie de ses années d’athlète. Avec quatre titres de champion de France de cross-country et quatorze participations aux championnats du monde de la spécialité (3 fois dans le top 10) entre 1976 et 1991 , il fut un grand spécialiste des labours, mais aussi un excellent pistard (13’32’’56 sur 5000 m et 27’50’’30 sur 10 000 m). Retour sur le parcours de ce passionné, qui s’est construit au fil des ans en autodidacte.
Vous souvenez-vous comment tout a commencé pour vous avec la course à pied ?
J’ai découvert l’athlétisme à 12 ans lors d’un cross interclasses de 600 m que j’avais gagné, malgré une chute au départ. Preuve que je devais avoir déjà quelques qualités.
En tous cas, à l’époque, j’aimais le sport en général. J’écoutais le Tour de France avec mon grand-père à la TSF et je rêvais devant mon idole Bahamontes que l’on surnommait « l’aigle de Tolède ». Pour autant, ce n’est qu’en minimes, après quelques compétitions scolaires, dont une deuxième place aux championnats de France UGSEL, que j’ai rejoint un club sur les conseils de mon professeur de sport. Mais c’était dur pour moi. Je m’entrainais très peu. Lors des compétitions, tout le monde partait très vite et je passais mon temps à devoir remonter… J’ai continué en cadets à faire quelques cross, mais je ne m’entraînais pas de manière régulière et j’ai fini par arrêté. Finalement, c’est à 20 ans, en 1972, alors que je cherchais du travail, que je m’y suis remis plus sérieusement.
Qu’est-ce qui vous a ramené vers l’athlétisme ?
Au départ, c’était juste l’envie de me défouler et de m’entretenir. De me vider la tête aussi. J’ai commencé par une petite demi-heure de footing par jour. Sans prétention. Mais quand les dirigeants du club d’Angers l’ont appris, ils m’ont contacté pour me faire revenir. J’ai accepté parce que j’avais envie de progresser. Je me souviens leur avoir dit : « Ok, mais si je reviens, ce n’est pas pour faire 4 minutes sur 1500 m ! » C’était peut-être un peu prétentieux à l’époque, mais j’avais vraiment envie d’améliorer mes chronos. J’avais vu les Jeux olympiques de Munich (1972) à la télévision, notamment Lasse Virén qui avait réussi le doublé 5000 m/10000 m. Ça m’avait marqué et, quelque part, j’avais envie de faire comme ces athlètes. Du jour au lendemain, je suis passé à 80 kilomètres par semaine, j’ai commencé à faire de la vitesse, des fractionnés, à faire attention à mon alimentation et j’ai très vite progressé.
Quatre ans plus tard, vous terminez troisième des championnats de France de cross. Ça n’a donc pas été une surprise ?
Pas vraiment. À cette époque, il fallait disputer toutes les compétitions qualificatives pour aller aux France : les départementaux, les régionaux, les interrégionaux. J’avais donc pu réaliser sur les courses précédentes que je pouvais rivaliser avec des individus qui étaient déjà parmi les dix meilleurs français. En plus, les championnats de France de cross étaient un peu le point d’orgue de la saison hivernale, après le cross du figaro. C’était l’occasion de se qualifier pour les championnats du monde car, à l’époque, la Fédération emmenait les 10 meilleurs français. Pour un jeune comme moi, c’était un tremplin formidable en termes de motivation. J’ai fini troisième derrière Jacky Boxberger et Jean-Paul Gomez, et j’ai décroché ma première sélection.
1976, c’est aussi l’année de votre première participation aux Jeux olympiques…
Tout le monde me disait que je pouvais me qualifier pour les Jeux de Montréal. En regardant mes chronos sur 5000 m et 10 000 m, j’ai fini par me convaincre qu’en m’entraînant un peu plus ça passerait. Mais ça ne marche pas comme ça en athlétisme… Il y a des paliers à respecter dans la progression. Et moi, j’en ai trop fait. Je m’en souviens très bien, j’avais quitté mes parents pour prendre un studio et me mettre dans ma bulle comme un moine. Il n’y avait plus que l’entraînement qui comptait. Je suis même passé à deux séances par jour à ce moment-là, une demi-heure le matin avant d’aller travailler et une séance le soir. Mais c’était trop. Je me suis qualifié pour les J.O. mais quand je suis arrivé à Montréal, j’étais totalement cuit ! C’était fini, je me suis arrêté dès les séries.
Ces Jeux vous ont tout de même fortement marqué…
J’en garde un énorme souvenir. C’est quand même la seule manifestation qui nous permet, en tant qu’athlète, de côtoyer l’ensemble des meilleurs sportifs mondiaux. Je me souviens avoir été très impressionné par l’haltérophile Vasily Alekseyev (ndlr : Union Soviétique, double champion olympique), qui était à l’époque l’homme le plus fort au monde… et avoir eu honte aussi face à Nadia Comaneci (ndlr : Roumanie, quintuple championne olympique, première gymnaste à obtenir la note parfaite de 10). Un midi, je venais de me servir une énorme entrecôte avec des frites lorsqu’elle s’est assise en face de moi avec dans son assiette un simple citron et trois pommes de terre à l’eau. Je m’en souviens encore.
Et sur le plan sportif, votre plus beau souvenir ?
Peut-être mon premier record de France sur 10 000 m à Stockholm, en 1978 (27’58’’05), parce que je ne m’y attendais pas du tout et que ça avait été très fort d’un point de vue émotionnel… Ou bien mon premier titre de champion de France en 1979. Cette victoire était peut-être attendue après mes deuxième et troisième places des années précédentes, mais cette année-là, je m’étais blessé deux semaines plus tôt au Touquet en courant sur la neige et je ne me sentais pas d’y participer. Finalement, j’ai quand même pris le départ, pour mon club et le classement par équipes, et j’ai fini premier à ma plus grande surprise. Comme quoi, il ne faut jamais baisser les bras.
Quel était le quotidien d’un athlète de haut niveau dans les années 80, 90 ? Comment vous entraîniez-vous ?
On courait beaucoup. Sans doute trop. En 1975, je faisais 500 km par mois, puis je suis monté progressivement à 600 km l’année des Jeux de Montréal. Lors de certaines préparations, il m’est arrivé de monter jusqu’à 750 km par mois. C’était très astreignant. Après, on ne faisait pas forcément du seuil, ce n’était pas encore dans les mœurs. En revanche on faisait déjà des sorties en fartlek en variant les allures. Personnellement, je faisais aussi deux séances de piste par semaine et j’intégrais parfois un peu de sprint en effectuant des 50 et des 80 m. Mais je pense que la vraie différence avec aujourd’hui, c’est qu’on participait à énormément de courses le week-end. L’année de mon premier titre, j’avais disputé 25 compétitions pendant l’hiver avant les France de cross. Ça a sans doute été l’erreur de notre génération. On courait beaucoup trop. On ne se souciait d’ailleurs pas beaucoup de la récupération et ça m’a joué des tours. J’ai eu pas mal de fractures de fatigue et j’ai toujours eu beaucoup de difficultés à performer l’été, car j’étais incapable de couper une semaine ou deux entre les deux saisons. Je ne savais pas le faire. Effectuer une coupure d’un mois, comme mon fils (Emmanuel, voir ci-dessous) peut le faire aujourd’hui, c’était totalement impensable pour moi.
Vous courez encore aujourd’hui ?
J’ai continué à courir jusque 44, 45 ans environ. J’ai même décroché un titre de champion de France vétérans (ndlr : il détient le record de France M40 du 10 000 m en 29’00’’ depuis 1992), mais je ne cours plus aujourd’hui. J’ai été opéré d’un ménisque et j’ai mal aux genoux. Je fais du vélo et de la marche pour m’entretenir. Le problème, c’est que j’ai gardé ce défaut de toujours vouloir être à la bagarre quand je fais quelque chose. Je devrais y aller tranquille, mais je ne sais pas le faire. Si je vois une cote, j’essaie toujours de monter le plus vite possible, et derrière, je mets six heures pour récupérer. Ce n’est pas vraiment ce que l’on appelle du sport santé.
Quel lien avez-vous finalement gardé avec l’athlétisme ?
Je n’ai jamais véritablement quitté le milieu. J’ai même créé en 1998 avec des copains un club, le Clamart Course sur Route 92 (CCR92), au sein duquel j’ai accepté de m’occuper des jeunes pendant plusieurs années. Une super époque ! J’avais un groupe d’athlètes très demandeurs et passionnés. J’ai adoré partager mon expérience avec eux. Ils ont été champions d’Ile-de-France minimes et je les ai emmenés jusqu’aux championnats de France de cross.
C’est une période au cours de laquelle vous avez également entraîné votre fils, Emmanuel Roudolff-Lévisse. Racontez-nous cette relation…
Ce n’est pas toujours facile d’entraîner son propre fils. Mais j’ai eu la chance d’avoir un garçon qui voulait progresser et qui aimait vraiment ce sport. La passion, c’est la base. Si le gamin n’est pas motivé, tu ne le feras pas monter sur un podium. Je pense que je lui ai apporté les bases et, aujourd’hui, j’essaie plus de lui donner des conseils quand il en a besoin. Mais je sens que depuis qu’il est junior, il a besoin de tracer sa propre route et de vivre sa propre expérience. Il a raison. Et d’ailleurs, il se débrouille plutôt bien. Après son expérience de trois ans aux USA, il a couru le marathon en 2h11. Moi, maintenant, je me sens un peu mal venu de lui dire ce qu’il faut faire alors que je n’ai pas fait mieux que 2h14 sur la distance… Mais on continue de partager des trucs et je l’accompagne encore lors de certaines compétitions. Ça me permet de revoir les copains et de garder un pied dans le milieu. Parfois, j’ai l’impression de ne pas avoir vieilli.
On vous sent nostalgique …
Oui, je le suis. Surtout quand je vois les athlètes courir comme à Montauban (le 14 novembre dernier), sur ce parcours des championnats de France. J’aurais aimé y être encore. C’est un parcours qui m’aurait bien plu et j’aurais tout fait pour gagner. Mais bon, la période n’est plus la même. C’est plus compliqué de briller aujourd’hui. Il y a moins de compétitions internationales et d’athlètes qualifiés pour les Mondiaux. Et les chronos sont déments… En tous cas, je les admire beaucoup, ceux qui courent aujourd’hui, parce que même si le matériel a beaucoup évolué, ils n’ont pas toujours les mécènes et les aides derrière pour les épauler. C’est beaucoup plus compliqué qu’à mon époque.
Propos recueillis par Véronique Bury
Photos : pressesports
Rédaction J’aime Courir, le 08/01/2022 15:32:00
EOC dans la presse
Réussite et convivialité pour la seconde édition du OFF version trail
Cinquante-huit kilomètres à travers le Chablais, empruntant en grande partie des chemins pédestres et quelques passages sur les routes de la région. C’est le défi réalisé en totalité par six licenciés d’Evian Off Course mais pas que. Samedi matin huit heures, rendez-vous à la Cité de l’Eau pour vingt-huit athlètes. Direction Marin, et plus précisément chez Sébastien Ohl, pour un premier ravitaillement (merci à Terre de Running et au club) pour ces agapes appréciés de tous. Pas plus de quinze minutes pour récupérer et reprendre des forces à chaque arrêt prévu par l’organisation! Certains stoppent, d’autres reprennent le flambeau pour rejoindre la maison d’Yves Colloud à Reyvroz (ils sont alors 22) où les attend un joli buffet et tout ceci, sous un magnifique soleil. Il faut dire que la grisaille les accompagnait depuis le début de l’aventure. Le groupe reprend sa route ou plutôt son trail, en passant par Bioge pour rejoindre le relais suivant prévu à Saint-Paul chez Nico (frère de Cyril). Accueil et bonne humeur sont toujours présents. Toute la bande de copains est rejointe par de nouveaux coureurs dont Philippe Neyrolles qui pour la circonstance a échangé sa tenue de sport contre un tablier de cuisine offrant aux coureurs d’excellents crêpes « maison ». Puis il est temps d’aller au point 4 de cette journée prévu chez Cyril Martins. Là aussi, le moment de repos est convivial avec une soupe pour réchauffer tout ce petit monde, sans oublier le thé, les fruits secs, le chocolat, gâteaux offerts à chaque arrêt. Il faut cependant repartir et se diriger vers le point de ralliement suivant, la maison de Delphine et Bertrand Ménétrier. Là, comme tout au long de cette sortie, athlètes comme accompagnateurs, sont accueillis à bras ouverts avec, en plus du ravitaillement, des gaufres (avec crème Chantilly n’est ce pas madame Menu!) et de nouvelles crêpes confectionnées toujours par Philippe! La maîtresse de maison propose au groupe, outre les aliments déjà cités, des chocolats chauds, un moment de partage apprécié. Le temps de ranger et hop, voilà les coureurs se diriger vers la Cité de l’Eau où sera jugée l’arrivée fictive de cette belle sortie collégiale. Là encore, un dernier ravitaillement, et une coupe offerte par Pedro. Tous les participants (enfin ceux qui ont fait les derniers tronçons) se quittent pour retourner dans leurs foyers respectifs.
Un merci à Cyril Martins et Sébastien Oh (qui a dû quitter l’aventure dès le deuxième tracé, malade) à l’initiative de cette aventure.
Merci à Thibault Cagnion, Emmanuel Colin, Yves Colloud, Bertrand Ménétrier, Habib Yaker et Isabelle Brugnon qui ont couvert tout le parcours!!! Bravo Isa.
Félicitations à ceux qui se sont joints au trail lors des différents points de rencontre:
Aricia Glauser – Alice Vaudaux – Alys Mahonnet – Zoélou Nonne – Cassandra et Gabriel Réalis – Camille Martins – Emma et Florent Dufour – Vincent Vial – Pauline Ohl – Jacques Ozenda – Najib Chadri – Odile Curdy – Cyrille Bronnert – Céline Henry – Patricia et Michel Bruel – Benoît Matura – Danièle Blanc – Françoise Solly – Karine Menu – Nathalie Hardivillé – Evelyne Neyrolles – Cathy Cherrak – Jérémie Suzanne – Inès Laury – Pascal Crouvizier – le papa de Zoélou et une amie à Audrey Martins – Pascal Hardivillé.
Merci infiniment à Pedro Pinto et Carole Boissenin qui ont assuré la logistique tout au long d’un parcours parfois sec, parfois enneigé avec à certains endroits du verglas. Merci aussi à Isabelle, Marine et Manon Ohl présentes au ravito de Marin. Merci à Vincent Le Berre qui les a suivis un certain temps à vélo et merci au mini-bus bien mis à contribution toute la journée.
Un trail « Off » qui s’est déroulé en toute simplicité, dans une ambiance conviviale, sans prise de tête, mélangeant ainsi les générations. Courir ensemble pour le plaisir et surtout, pour garder cette osmose consolidant ainsi cet esprit de famille qu’est le club.
1er départ: Cité de l’Eau / Marin à 8 heures
2e départ: Marin (Chez Sébatien /direction Reyvroz
3e départ: Reyvroz (chez Yves) / direction Saint Paul (Nicolas)
4e départ: Saint-Paul (Nico) / direction Neuvecelle (chez Cyril)
5e départ Neuvecelle (chez Cyril) / direction Evian (chez Bertrand)
6e départ Evian (chez Bertrand) / Cité de l’Eau arrivée 16 h 45
Les photos de cette journée vont suivre. Merci à Pedro d’avoir mémoriser cet agréable moment.
EOC dans la presse
EOC dans la presse
Bi départementaux de cross à Aix les Bains: Equipes et individuels se partagent les podiums
En ce dimanche de janvier, direction Aix les Bains pour les athlètes d’Evian Off Course engagés aux bi départementaux de cross. Entre les absents pour cause de partiels, les confinés dû à la Covid et les malades du jour, le club avait trente-huit adhérents présents en terre savoyarde. Petit retour en arrière. Partis à 7 h 45 du stade, tout se passait bien. Arrivés à Bons en Chablais, déjà les premiers flocons de neige nous accompagnaient! Rien sur la route, parfait. Mais nous allons vite désenchanter. Les flocons devenaient de plus en plus gros et la neige tenait au sol. Au col d’Evires. Tout est blanc! La circulation est ralentie. devant, deux chasse neige, interdit de les dépasser. Il faut arriver au péage de Cruseilles pour les voir s’écarter et nous pouvons continuer notre route. Soulagement mais aussi angoisse. L’horloge elle, ne s’est pas arrêtée et l’heure de départ des poussins arrive à grands pas. Il reste vingt minutes avant l’envoi de la première épreuve. A peine descendus du bus, il faut récupérer les dossards! Une bonne âme s’est gentiment proposé mais impossible, seul le responsable de club était habilité à faire cette démarche. Julien Crouvizier et Valentin Bizart échauffent rapidement les poussins, le temps de chausser les enfants de leurs pointes et hop, ils se positionnent sur le départ. Une centaine de jeunes (garçons / filles mélangés) s’élancent sur l’hippodrome d’Aix les bains, sur une distance de 1460 mètres. D’entrée, une surprise avec la 2e place de Maxime Blanchard qui surprend les supporters évianais, foulant l’herbe avec une certaine aisance. Est-ce prémonitoire? L’avenir nous le dira. Enzo Bizart, termine son parcours au 53e rang. Deux poussines au départ avec là aussi, de belles perspectives. Léna Vulliet prend la 7e place et sa copine, Andréane Vesin 9e. Pour cette catégorie, pas de chrono, juste un classement.
Pas de neige à Aix les bains, mais une alternance de pluie, de nuages et surtout par moments, des courants froids. Il faut donc s’adapter. Heureusement, les athlètes en lice peuvent se changer sous des tentes neuves offertes gracieusement par l’un des sponsors du club.
Puis, les masters leur ont succédé. Quatre engagés qui se sont bien battus tout au long des 8340 m de course. Certes, ils n’ont pas joué la gagne mais ils se sont montrés entreprenants. Voici leurs résultats finaux. Gabriel Réalis 13e en 33’06 – Cyril Martins 26e en 36’10 – Bernard Guepratte 39e en 39’31 et Pascal Hardivillé 42e en 40’53. Ces messieurs se sont classés 4e par équipe.
Les soixante-sept benjamines leur ont succédé couvrant une distance de 2400 mètres sur un terrain devenant boueux. Certes, pas de victoire individuelle, mais une belle récompenses pour ces demoiselles qui prennent la deuxième place par équipe derrière l’Athlé Saint-Julien avec la composition suivante: Théana Leite (6e en 11’00) – Elsa Gilbert (11e en 11’22) – Elise Blanchard (25e en 12’02) qui fêtait hier son anniversaire, beau cadeau – Eline Dufour( 47e en 12’53) – Elora Vesin (57e en 13’44) et Amélie Marco Andoque (58e en 13’47).
Seul représentant chez les benjamins, Louis Duchesne s’est accroché tout au long de son parcours donnant le meilleur de lui même. Combatif et volontaire, Louis ne baisse jamais les bras. Face à soixante-neuf adversaires, il prend une honorable 24e place en 11’01 après 2400 m de course.
Trois minimes filles évianaises sur la ligne de départ prêtes à en découdre face à un peloton composé de soixante-dix-sept minettes. Qui dit minime, dit une qualification éventuelle pour représenter le Comité de la Haute-Savoie lors des régionaux prévus à Riom en février prochain. Décision peut-être à la fin du mois lors du championnat des Alpes. En attendant, nos minimes ont obtenu de bons résultats à l’image d’Hannaé Tagand Baud, qui pour sa première année dans cette catégorie, monte sur la troisième marche du podium après avoir effectué 3160 m de course en 13’18. Belle course également pour Heidi Dutruel qui se classe 7e en 14’00. Enfin, tout juste sortie de confinement, Marion Rabin termine 46e en 15’52.
Vingt minutes plus tard, ce sont leurs homologues masculins qui leur ont emboîté le pas couvrant un tracé de 3420 m avec un peloton de soixante-sept unités. Dès le coup de pistolet, Nathan Leite démarre sur les chapeaux de roue. Une prise de risque félicitée par son coach après l’arrivée. Son engouement et sa hargne ne vont pourtant pas suffire à garder la tête! La victoire ne sera pas pour lui, ni même la seconde place. Mais Nathan n’a pas dit son dernier mot! Alors que le podium semble se dessiner, Nathan place une accélération de folie et dans les derniers mètres de course dépasse son adversaire décrochant ainsi une formidable seconde place. Les supporters sont ravis. En progrès constants, Timéo Van Cauwemberghe talonne Nathan. Il se montre entreprenant, restant proche à quelques encablures de son copain. Il termine 5e en 12’45 confirmant ses bonnes aptitudes tant à l’entraînement qu’en compétitions. Autre belle satisfaction avec Hugo Mas qui ne s’est jamais désuni, signant une belle 13e place en 13’16. Bien parti, Maxence Laporte a tenu bon face à la concurrence. Il se classe 24e en 13’51. Ces résultats individuels additionnés ont permis aux quatre jeunes hommes de glaner le titre de champion départemental par équipe de cross minimes garçons devançant le club athlétique de Pontcharra et l’Arve Athlétique.
Départ suivant, les cadettes avec un petit contingent. Seulement vingt- quatre adolescentes en lice dont huit évianaises! Après quelques minutes de stress généré par l’oubli d’un dossard, les filles s’élancent pour 3420 mètres d’effort. Sous l’impulsion de la sociétaire de l’Espérance Favergienne, le rythme est donné et les écarts se creusent. Nos filles ne réagissent pas faisant une course d’équipe. Les encouragements fusent de toutes parts. Ce n’était pas le scénario mis en place avant la course. Sur le plan comptable, ce tir groupé permet aux demoiselles de remporter le titre de championnes départementales par équipe laissant à l’entraîneur un sentiment mitigé. L’équipe était composée de Alice Vaudaux (8e en 14’39) – Aricia Glauser (9e en 14’39) – Alys Mathonnet (10e en 14’45) – Cassandra Réalis (11e en 14’49) – Camille Martins (12e en 14’51) – Dufour Emma (14e en 15’04) – Zoélou Nonne, la plus surprenante (15e en 15’10) et Marine Ohl ( 23e en 17’55). Ces demoiselles auront trois semaines pour peaufiner leur préparation avant le rendez-vous à Saint-Férréol.
Puis ce sont les cadets accompagnés de juniors filles qui se sont élancés sur un tracé de 4120 m. Seulement onze féminines engagées. Devant les garçons mènent le rythme. Pauline Ohl, seule athlète féminine présente, reste concentrée sur sa course. Limitant la casse, l’étudiante prend une belle 5e place en 17’29. A ses côtés, deux cadets . Jules Chauvin finit au 7e rang en 15’23 avec quelques regrets au passage de la ligne. Si j’avais…..Au prochain tour, pas de questions, il faut foncer. Vincent Marco Andoque n’a pas démérité et cette expérience lui a plu. Il prend le 24e rang en 17’28.
Seul junior en course, Benjamin Marco Andoque, lui aussi novice sur ce terrain, s’est bien battu tout au long des 5680 m de course. Il termine 16e en 22’27 sans jamais rien lâché. Un bel exemple de combativité.
Après la belle récompense du début de matinée en la personne de Maxime Blanchard, nouvelle satisfaction avec la très belle médaille d’argent pour Florence Bairros au terme d’une course époustouflante. La spécialiste des course en montagne est partie dans le peloton de tête, rivalisant avec les meilleures. Dans la troisième boucle menant à l’arrivée, elle est dépassée par la sociétaire de Saint-Julien. L’institutrice résiste, creusant un écart sur ses poursuivantes. Elle se classe 3e au scratch et, prend la 2e place chez les séniors dames. Un exploit qu’il faut souligner. Elle a effectué ses 7340 m en 28’58 sur le cross long.
Enfin, pour clore cette journée consacrée au cross, la course des seniors, espoirs et masters 0. Quatre-vingt deux athlètes au départ dont trois évianais. D’entrée le ton est donné. Guillaume Adam prend les commandes et ne laissera personne le détrôner. Derrière, le rythme est soutenu. Johan Chibko maintient sa place, produisant dans la dernière ligne droite qui mène à l’arrivée son sprint, marque de fabrique qui le caractérise, grappillant quelques place qui lui donne la 8e position chez les seniors, couvrant les 8340 m en 29’07. Un dossard: 629. Un nom: Victor Germain. Une catégorie: senior. Un résultat: Inconnu. En 2019, on cherchait l’athlète Chibko, en 2022 on se demande où est passé Victor? La course il l’a bien faite, son temps il l’a mais au classement final, rien sur les tablettes. Que s’est-il passé? Une demande de recherche a été posté. Nous sommes en attente d’une réponse des organisateurs. Suite au prochain numéro peut-être!
Né en 1986, Jérôme Roudier fait déjà parti des masters, mais master 0. Hier, engagé avec ses deux comparses, il a fait sa course, cherchant à se surpasser à chaque tour. Il prend le 12e rang de sa catégorie en 37’10.
Tous ces athlètes, à l’exception des poussins, se retrouveront le 30 janvier prochain à Saint-Férréol lors des joutes pré-régionales. L’effectif devrait logiquement s’étoffer.
Merci à Karine Dutruel pour les photos et à Sébastien Ohl.
EOC dans la presse
Or, argent et bronze aux championnats 73-74 de cross-country pour EOC
2 médailles d’or et 1 médaille d’argent par équipes, 1 médaille d’argent et 3 médailles de bronze en individuels, soit un super total de 7 médailles aux championnats 73-74 qui se déroulaient sur l’hippodrome de Marlioz à Aix-les-Bains. De l’or par équipes pour les minimes garçons, le même métal pour les cadettes, on reste dans les équipes de l’argent pour les benjamines. Du côté des individuels, de l’argent chez les minimes garçons pour Nathan Leite, du bronze pour chez poussins pour Maxime Blanchard, le même métal chez les minimes filles pour Hannaé Tagand-Baud et pour terminer la série de bronze Florence Bairros sur le cross élite femmes. Un grand bravo à tous.
Les résultats complets et des photos prochainement.